Le Bateau des femmes pour Gaza : un message d’espoir et de solidarité

Le Bateau des femmes pour Gaza (BFG) est une initiative de la Coalition de la Flottille de la liberté (CFL). En lançant un bateau des femmes, les femmes à travers le monde cherchent à mettre en valeur les contributions indéniables et l’esprit indomptable des Palestiniennes qui sont au cœur de la lutte palestinienne à Gaza, en Cisjordanie, à l’intérieur de la Ligne verte et au sein de la diaspora.

Gaza est sous blocus israélien depuis une décennie, au cours de laquelle Israël a lancé d’innombrabres attaques contre la population assiégée, transformant leur vie en cauchemar et en une lutte permanente. Au cours de nos Flottilles de la liberté et d’autres missions maritimes, nous avons attiré l’attention de la communauté internationale sur leur souffrance et leur résistance.

Le BFG cherche non seulement à défier le blocus israélien, mais aussi à montrer notre solidarité et à apporter un message d’espoir aux Palestiniennes et aux Palestiniens. Grâce au soutien des femmes, des hommes, des organisations non gouvernementales, des groupes de la société civile, des collectifs de femmes et des évènements à travers le monde, nous y parviendrons.

*La CFL se compose d’organisations de la société civile et d’initiatives de nombreux pays. Nous contestons depuis des années le blocus illégal et inhumain de Gaza par Israël et sommes déterminés à poursuivre la lutte jusqu’à la levée inconditionnelle du blocus et jusqu’à ce que tous les Palestiniennes et Palestiniens recouvrent leurs pleins droits.

La lutte des femmes palestiniennes

 Les femmes palestiniennes ont joué un rôle central dans les organisations et la mobilisation communautaires depuis la première Intifada en 1987. L’influence des femmes a été facilitée par un engagement populaire par opposition à la mobilisation militaire, une stratégie qui a particulièrement attiré les femmes étant donné les contraintes de sexe sur l’activité politique. Au début, les femmes ont été formées et ont reçu des moyens pour subvenir aux besoins de leurs foyers et pour participer au soulèvement. De nouvelles organisations ont été formées pour combler les lacunes en matière de services, nées de la lutte pour préserver leurs quartiers et leurs familles.

Après l’interdiction des comités de quartier en 1988, les femmes ont formé d’autres groupes formels et informels, certaines femmes travaillant pour l’Autorité nationale palestinienne (AP) et d’autres organisations officielles. Cependant, à cause de l’occupation, nombreuses sont les femmes qui travaillent de façon informelle, sans reconnaissance de leurs contributions, pour la plupart.

Photo

Samira Salah (Présidente de Ajyal Social Communication Center) à une réunion avec des femmes de différentes associations et divers partis politiques, cherchant à améliorer les conditions de vie des réfugiés palestiniens au Liban. Beyrouth, 2009. ©Patricia Bobillo Rodríguez